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30/10/2007

Redécoupage électoral

Le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé mercredi la présentation à la mi-2008 d'un "nouveau découpage électoral", difficile chantier réclamé notamment par le Conseil constitutionnel et dont la forme pourrait dépendre de l'introduction ou non d'une dose de proportionnelle aux législatives.

La carte actuelle des 577 circonscriptions législatives, dessinée en 1986 et fondée sur un recensement vieux de 25 ans, est marquée par de fortes disparités démographiques. Et d'un département à l'autre, les députés sont loin de "peser" le même poids en termes de population.

Ainsi, un élu de Lozère (deux circonscriptions) représente 38.466 habitants (données INSEE de 2005), un de Haute-Garonne (huit circonscriptions) 144.479.

Fort de cette constatation, le Conseil constitutionnel a, à plusieurs reprises au cours des dernières années, recommandé un remodelage au nom de "la recherche de l'égalité".

Dès 2005, les sages du Palais Royal avaient ainsi rappelé que le découpage actuel, opéré par Charles Pasqua pour le retour au scrutin majoritaire après la brève expérience de proportionnelle de 1986, reposait sur un recensement de 1982. Depuis, relevaient-ils, deux autres recensements ont eu lieu.

Or le code électoral stipule (art 125) qu'il est "procédé à la révision des limites des circonscriptions, en fonction de l'évolution démographique, après le deuxième recensement général de la population suivant la dernière délimitation".

Le redécoupage annoncé mercredi par Mme Alliot-Marie devant la Commission des Lois de l'Assemblée nationale et qui devrait être présenté "en milieu d'année 2008", aura pour premier objectif de remédier à cette anomalie.

Le ministre, qui répondait au député Jérôme Lambert (PS), a précisé qu'un des "principes" du groupe de travail chargé du projet de redécoupage était de rechercher "plus d'équité dans le nombre d'habitants par circonscription, avec des circonscriptions qui seraient aux alentours de 125.000 habitants", selon une source parlementaire.

Fixer la barre à ce niveau pourrait toutefois signifier l'abandon d'un autre principe, toujours respecté lors des découpages précédents et y compris lors de la tentative avortée menée par le gouvernement Villepin en 2005: maintenir au moins deux députés par département, ce qui est le cas aujourd'hui dans 16 d'entre eux.

Un consensus existe en effet pour ne pas dépasser le nombre actuel de 577 députés et une meilleure représentation des départements urbains les plus peuplés ne pourrait se faire qu'au détriment des départements les plus ruraux.

L'affaire risque d'être d'autant plus compliquée que le redécoupage pourrait s'accompagner, dans le cadre de la réforme constitutionnelle, de l'introduction d'une dose de proportionnelle lors des élections législatives.

Le comité Balladur devrait ainsi proposer, dans son rapport au chef de l'Etat lundi, qu'une trentaine de députés soient élus à la proportionnelle sur une liste nationale: ce ne sont donc plus 577 circonscriptions mais 547 qui devraient être redessinées.

Autre conséquence du redécoupage: la carte actuelle des cantons sera aussi modifiée afin qu'une "circonscription législative ne passe pas au milieu d'un canton", selon Mme Alliot-Marie citée par un parlementaire.

Compte-tenu des débats et controverses qui accompagnent généralement toute modification de la carte électorale, le ministre a pris soin de préciser que "bien évidemment, sur la méthode, les élus seraient associés",

(AFP)

11/10/2007

Les Institutions au coeur du Gaullisme du Renouveau

3a9b89ff09941bb4eabbc817a65e5383.jpgA l'occasion du petit-déjeuner mensuel qu'elle anime, et comme elle l'avait annoncé il y a plusieurs semaines, Michèle Alliot-Marie a demandé hier à un Groupe de travail, composé de députés, de sénateurs et d'experts, de finaliser les propositions du Chêne dans le cadre de la Réforme des Institutions.

Ce groupe qui se réunira plusieurs fois jusqu'au début novembre sera notamment chargé d'analyser les propositions mises en ligne par les internautes sur le Forum spécialement ouvert
(
http://www.LECHENE.org/institutions), ainsi que les contributions reçues des branches départementales du Chêne dont certaines ont organisé des réunions sur ce thème, ou encore reçues par e-mail et par courrier, au siège national.

Les conclusions de ces travaux feront l'objet d'une publication.

28/09/2007

Interview de Michèle ALLIOT MARIE sur RCJ

 

20/09/2007

Patrick OLLIER sur BFM


06/09/2007

Rixes entre bandes: MAM convoque les Prefets

Une réunion est prévue à 10h30 au ministère de l'Intérieur pour tenter de réagir à la multiplication des violences, notamment gare du Nord.

 

 

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie tient uneréunion, jeudi 6 septembre, à 10h30, afin de tenter d'améliorer la coordination dans la lutte contre la délinquance et les violences urbaines entre bandes. Michèle Alliot-Marie réunit l'ensemble des préfets des départements d'Ile-de-France, le préfet de police, Michel Gaudin, et le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard.
Cette réunion est organisée à la suite de nouvelles bagarres entres bandes, dimanche après-midi, à Paris. Il s'agissait de la troisième rixe de ce genre en une semaine. Ce "phénomène nouveau" dans la capitale inquiète la police.

Echange d'informations

La ministre de l'Intérieur avait indiqué lundi son intention de convoquer les préfets ce jeudi matin. Il s'agit d'"améliorer la coopération opérationnelle" de la police en Ile-de-France.
La police a notamment observé que les bandes ont leurs "racines dans la banlieue Nord" de la capitale. A cet égard, plusieurs syndicats de police ont dénoncé un "manque de coopération policière" et "d'anticipation" de ce phénomène, et ont plaidé pour que le préfet de police de Paris ait une plus large compétence sur la région, ce qui n'est actuellement pas le cas.
Selon le ministère, la réunion de jeudi vise à définir les moyens à mettre en place pour faciliter et pérenniser les "échanges d'informations en temps réel entre les différents services de police", principalement ceux des départements de petite et grande couronnes vers ceux de la capitale.

Anticiper

Il s'agit d'organiser "au quotidien, ce qui s'est fait lors des grands événements festifs" tels la Coupe du Monde de football ou le passage à l'an 2000 qui ont été coordonnés, au niveau régional, par la Préfecture de police principalement.
Le ministère indique que par exemple, il est question d'anticiper le départ de "groupes suspects" en direction d'un point de ralliement à Paris, comme les gares, et de mieux organiser les échanges entre les services des Renseignements généraux.

129 rixes entre bandes

Mardi soir, six jeunes gens ont été déférés devant la justice à Paris suite aux bagarres entre bandes, dimanche près de la gare du Nord.
Deux autres bagarres avaient eu lieu quelques jours plus tôt entre une bande de La Défense, dite "Def Mafia", et une bande dite "GDN" pour la gare du Nord, selon la police. Le dimanche 26 août, la bagarre avait elle aussi eu lieu gare du Nord.
Dans son édition de jeudi, le quotidien Le Monde indique que selon une étude de la Direction centrale des RG, il y a eu, durant les cinq premiers mois de 2007, 129 rixes entre bandes en France contre 100 sur la même période de 2006.

04/09/2007

Un épicier tué à Epinay, Michèle Alliot-Marie se rend sur place

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La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a modifié son programme officiel afin de se rendre à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), où un épicier a été tué de plusieurs coups de couteau, a-t-on appris dans son entourage.

La victime, Ali Zebboudj, était une figure du quartier populaire de la Source, où son épicerie servait de lieu d'échange et d'aide pour les SDF. Il avait été le personnage central d'un documentaire intitulé "Alimentation générale" sorti dans les salles à la fin de l'an dernier


Le crime s'est produit peu après 08h00, heure de l'ouverture de son épicerie. Le suspect a frappé de plusieurs coupsde couteaux Ali Zebboudj pour un mobile encore indéterminé, dit-on de source policière.

L'homme, âgé de 41 ans, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Il est soupçonné d'avoir déjà menacé l'épicier à plusieurs reprises avant le crime.